À la suite d’un diagnostic de cancer, le tiers des patients doivent affronter une période particulièrement difficile, en raison des répercussions sur leur vie professionnelle et de l’accès parfois complexe aux soins.
Le 4 février 2025 – Le cancer est un sujet qui touche presque tous les Canadiens au cours de leur vie, que ce soit en recevant un diagnostic – près de la moitié de la population (45 %) recevra un diagnostic de cancer dans sa vie – ou indirectement, lorsqu’un ami ou un membre de la famille est atteint de cette maladie.
Cependant, il existe un fardeau sous-jacent venant s’ajouter à la maladie : la charge financière liée au traitement du cancer, bien que le Canada bénéficie d’un système public de santé.
Selon de nouvelles données obtenues par l’Institut sans but lucratif Angus Reid, en partenariat avec la Société canadienne du cancer, le quart des Canadiens (23 %) aux prises avec le cancer affirment devoir « assumer des dépenses importantes » relatives à la maladie, entraînant des difficultés financières non négligeables.
Un répondant sur cinq ayant reçu un tel diagnostic (21 %) affirme qu’il est difficile pour lui de payer ses dépenses familiales. D’autres ont de la difficulté à payer leur loyer (17 %) ou à effectuer leurs versements hypothécaires (13 %). Mais les répercussions les plus importantes semblent toucher les fonds de retraite. En effet, 40 % des patients ayant fait face à un cancer (soit deux sur cinq) déclarent que c’est la partie de leur budget qui a été le plus atteinte, en raison des coûts engendrés pas leur traitement.
Les frais déboursés par les patients sont accompagnés de difficultés sur le plan professionnel. En effet, plusieurs patients atteints du cancer déclarent avoir rencontré des défis additionnels au travail, ce que confirment plusieurs personnes dont un proche est aux prises avec la maladie. Chez les Canadiens en âge de travailler et étant touchés de près ou de loin par le cancer, trois sur dix (31 %) disent que la maladie a entraîné un « congé non rémunéré prolongé ». Sept pour cent estiment que le diagnostic de cancer a causé la perte d’occasions professionnelles, pour eux-mêmes ou leur proche malade. Un sur dix (10 %) affirme avoir perdu son travail, ou qu’un proche a perdu son travail, alors qu’il recevait un traitement contre le cancer.
Comme, de surcroît, la population doit affronter la hausse du coût de la vie et un système de santé défaillant, nous avons inclus dans ce rapport un Indice de l’expérience avec le cancer (IEC), qui examine les difficultés et obstacles auxquels les Canadiens atteints du cancer doivent faire face lors de leur cheminement, pendant la période de traitement. En prenant en compte les défis mentionnés précédemment (comme les conséquences sur la vie professionnelle, la perte d’emploi, les difficultés et le délai à recevoir un diagnostic, un traitement ou des soins), on observe que plus du tiers (37 %) des répondants ayant reçu un diagnostic de cancer ont eu une expérience difficile, voire très difficile. Les données recueillies auprès de répondants dont un ami, collègue ou membre de la famille a été malade viennent corroborer ces résultats; en effet, deux sur cinq (39 %) signalent que cette personne a vécu ces mêmes difficultés d’accès aux soins et défis professionnels.
Autres conclusions principales :
- Alors qu’ils vivent déjà un moment difficile face à la maladie, la plupart des Canadiens ayant reçu un diagnostic de cancer/dont un proche a reçu ce diagnostic affirment que les revers financiers, comme les congés non rémunérés ou la perte d’emploi, ont un impact négatif « important » sur leur santé mentale/la santé mentale d’un proche.
- La plupart des Canadiens (56 %) croient que le gouvernement provincial (38 %) ou fédéral (18 %) devrait être principalement responsable de gérer les dépenses liées aux soins aux patients cancéreux. Peu de gens (7 %) estiment que ces coûts devraient être assumés par les patients eux-mêmes.
- Nous avons demandé aux répondants ce qu’ils feraient s’ils devaient assumer une dépense additionnelle de 260 $ par mois liée à un traitement contre le cancer. Quatre Canadiens en âge de travailler et n’ayant pas reçu de diagnostic de cancer sur cinq (77 %) répondent qu’il leur serait alors difficile d’économiser en vue de la retraite. En outre, dans ce même groupe de répondants, plus de deux sur cinq déclarent que ces coûts additionnels rendraient le paiement du loyer (44 %) ou les versements hypothécaires (45 %) plus difficiles.
INDEX
1re partie : La situation du cancer au Canada
-
Évaluer dans quelle mesure les Canadiens sont touchés par le cancer
2e partie : L’impact et le coût d’un diagnostic
-
Conséquences professionnelles et dépenses personnelles
-
Deux personnes sur cinq affirment que le coût de leur traitement contre le cancer a été « difficile » à assumer
-
Indice de l’expérience avec le cancer : le tiers des patients doivent affronter des difficultés additionnelles après avoir reçu leur diagnostic
-
Pour la plupart des Canadiens, il serait « difficile » d’assumer personnellement ces dépenses
3e partie : La question des dépenses payées de la poche des patients
-
La plupart des répondants croient que le gouvernement devrait alléger les dépenses personnelles liées au traitement du cancer
1re partie : La situation du cancer au Canada
Évaluer dans quelle mesure les Canadiens sont touchés par le cancer
Le cancer est très répandu au Canada. On estime que plus de deux Canadiens sur cinq (45 %) recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vie. De plus, cette maladie demeure la cause principale de décès au pays, responsable du quart d’entre eux lors d’une année typique.
En 2018, on rapportait que 1,5 million de Canadiens avaient reçu un diagnostic de cancer au cours des 25 années précédentes. Cela représentait alors quatre pour cent de la population. Une décennie plus tôt, on estimait le nombre de Canadiens aux prises avec le cancer à un million. Nous pouvons donc observer une croissance du nombre de cas diagnostiqués chaque année au Canada, mais également une augmentation générale du taux de survie au cancer.
Neuf Canadiens sur dix (90 %) connaissent quelqu’un ayant reçu un diagnostic de cancer. Parmi ceux-ci, trois sur cinq (63 %) déclarent qu’il s’agit d’un membre du foyer ou de la famille proche, un quart (24 %) affirment qu’il s’agit d’un ami proche et un tiers (32 %) disent qu’il s’agit plutôt d’un collègue ou d’une connaissance. Chez les répondants de notre échantillon, un sur dix affirme avoir déjà reçu un diagnostic de cancer.
Neuf cas de cancer sur dix au Canada sont chez les 50 ans et plus. Les Canadiens de plus de 54 ans affirment moins souvent ne pas être touché de près ou de loin par cette maladie (5 %). De plus, la quantité de Canadiens déclarant qu’un ami proche a reçu un diagnostic de cancer augmente avec l’âge :
Cependant, l’expérience de ces Canadiens ne se limite pas à simplement connaître quelqu’un ayant reçu ce diagnostic. En effet, la moitié (49 %) des répondants dont un proche ou une connaissance a été malade déclarent avoir offert un soutien émotionnel à cette personne, le quart (26 %) lui ont fourni des soins pratiques, un sur cinq (21 %) ont prodigué des soins physiques et huit pour cent ont offert un soutien financier :
2e partie : L’impact et le coût d’un diagnostic
Conséquences professionnelles et dépenses personnelles
La préoccupation principale des gens aux prises avec un cancer est de retrouver la santé, mais on constate des effets secondaires financiers chez les Canadiens en période de traitement. Par exemple, les conséquences d’un traitement prolongé peuvent être des congés non rémunérés, la perte d’occasions d’avancement au travail, être rétrogradé ou même la perte d’un emploi. À ceci viennent s’ajouter de possibles dépenses personnelles liées au traitement. Tout bien considéré, la Société canadienne du cancer estime que la maladie coûte en moyenne près de 33 000 $ aux patients au cours de leur vie.
En outre, le taux de cancer chez les gens de moins de 50 ans, qui comptent pour un cas sur dix au Canada, continue d’augmenter. Globalement, les cancers chez la population plus jeune ont augmenté de 79 pour cent entre 1990 et 2019, ce qui donne à réfléchir sur les répercussions possibles que peut avoir un diagnostic de cancer sur la carrière de quelqu’un.
Chez les répondants ayant reçu un diagnostic de cancer, le quart (23 %) affirment qu’ils ont dû défrayer des coûts importants, un sur cinq (19 %) a dû prendre des congés non rémunérés, un sur vingt estime que sa carrière a souffert en raison d’occasions d’avancement manquées ou parce qu’il a été rétrogradé, et un sur douze (8 %) a perdu son emploi.
Voici les expériences les plus souvent rapportées par les répondants ayant un ami ou un collègue aux prises avec le cancer :
*Échantillon de taille réduite. Données incluses pour démontrer l’expérience de personnes ayant personnellement reçu un diagnostic de cancer; veuillez interpréter avec prudence.
Le fardeau financier engendré par les situations précédentes est important d’une part, mais il ne faut pas non plus négliger les conséquences sur la santé mentale des patients, déjà aux prises avec un diagnostic de cancer. Chez les répondants qui affirment avoir dû/qu’une personne de leur entourage a dû assumer des dépenses importantes ou perdre des revenus, des occasions d’avancement, ou même un emploi à cause de la maladie, la majorité estiment que ces situations ont eu des répercussions négatives marquantes sur la santé mentale :
*Échantillon de taille réduite. Données incluses pour démontrer l’expérience de personnes ayant personnellement reçu un diagnostic de cancer; veuillez interpréter avec prudence.
Il est intéressant de comparer l’expérience des gens touchés de près ou de loin par le cancer à l’idée que les autres se font des défis découlant d’un tel diagnostic. Par exemple, les répondants n’ayant pas reçu ce diagnostic et ne connaissant personne ayant cette maladie estiment que, s’ils étaient aux prises avec le cancer, ils devraient assumer des dépenses importantes (75 % ont répondu que cela serait probable ou très probable) ou qu’ils devraient prendre un congé prolongé non rémunéré au travail (59 %). Cependant, ils sont moins souvent d’avis que cette situation aurait des répercussions sérieuses sur leur carrière, comme la perte d’un emploi ou être rétrogradé au travail :
Deux personnes sur cinq affirment que le coût de leur traitement contre le cancer a été « difficile » à assumer
56 pour cent des répondants ayant reçu un diagnostic de cancer estiment avoir été « facilement » capables d’assumer la charge financière liée à leur traitement contre le cancer. Les autres déclarent avoir eu quelques difficultés (24 %), voire beaucoup de difficultés (13 %). Un pour cent affirment ne pas avoir été capable de gérer la situation :
De manière générale, la charge financière causée par un diagnostic de cancer semble avoir des répercussions particulièrement prononcées lorsqu’il est question de l’épargne retraite des répondants. Chez les répondants ayant reçu un diagnostic de cancer, deux sur cinq (40 %) affirment que les dépenses directes qu’ils ont dû effectuer en raison de leur traitement ont fait en sorte qu’il était « difficile » d’économiser pour leur retraite. Un plus petit nombre de patients, constituant tout de même des minorités non négligeables, rapportent avoir eu de la difficulté à payer leurs dépenses familiales (21 %), à rembourser une dette non hypothécaire (23 %), à faire des versements hypothécaires (13 %) ou à payer leur loyer (17 %) :
Indice de l’expérience avec le cancer : le tiers des patients doivent affronter des difficultés additionnelles après avoir reçu leur diagnostic
Afin de mieux comprendre les difficultés et défis auxquels les Canadiens font face après avoir reçu un diagnostic de cancer, l’Institut Angus Reid et la Société canadienne du cancer ont créé l’Indice de l’expérience avec le cancer (IEC). Des notes négatives ont été attribuées lorsqu’un répondant déclarait faire face à des délais dans l’obtention de soins, avoir besoin de se déplacer à l’extérieur de sa communauté/province/pays pour recevoir un diagnostic ou un traitement, et affronter des conséquences négatives financières ou professionnelles en lien avec la maladie – notamment des congés non rémunérés, la perte d’un emploi ou des dépenses personnelles importantes (voir les données complètes relatives au calcul du score). L’Indice a été calculé en fonction des répondants ayant personnellement été atteints du cancer ainsi que ceux dont un membre de la famille, un ami ou un collègue a été malade, afin de représenter une vaste gamme de perspectives.
En agrégeant les données provenant de ces deux groupes de répondants (ceux qui ont personnellement été malades et ceux qui ont vu un proche faire face à la maladie), nous pouvons observer qu’environ un Canadien sur douze (8 %) a eu un cheminement Très difficile. Trois sur dix (31 %) ont eu un cheminement Difficile, tandis que trois sur cinq (61 %) ont eu une expérience Moins difficile.
Si l’on isole les données récoltées chez les répondants ayant personnellement eu un cancer, on remarque des proportions similaires :
Les répondants des régions rurales semblent rencontrer plus souvent des obstacles ou défis dans leur cheminement que ceux qui habitent les régions urbaines. Les Albertains, Saskatchewanais, Manitobains et résidents de la région de l’Atlantique sont les plus susceptibles d’avoir eu de la difficulté ou vu quelqu’un avoir de la difficulté à accéder à des soins. Ils sont également plus enclins à dire qu’ils ont fait face/qu’une connaissance a fait face à des défis financiers importants après un diagnostic de cancer, comme des congés non rémunérés ou la perte d’un emploi :
Pour la plupart des Canadiens, il serait « difficile » d’assumer personnellement ces dépenses
Nous avons demandé aux Canadiens qui n’ont pas personnellement reçu un diagnostic de cancer, dans quelle mesure ils seraient capables d’assumer les coûts liés au cancer qu’un patient doit débourser au cours de sa vie. Compte tenu de la hausse du coût de la vie et de la crise d’abordabilité du logement frappant le Canada ces deux dernières années, ce serait une lourde tâche pour plusieurs d’entre eux. Selon des données récentes recueillies par ARI, les Canadiens sont moins enclins à reconnaître qu’ils ont de la difficulté à joindre les deux bouts à cause du coût de la vie, mais deux sur cinq (38 %) croient tout de même que leur situation financière est pire qu’elle ne l’était l’an passé.
Article connexe : Economic pessimism declines, but two-in-five say they are ‘worse off’ than last year
Peu de répondants croient être « facilement » (9 %) en mesure d’absorber le coût additionnel de 33 000 $ lié à un diagnostic de cancer, ainsi que la perte de revenu possible. La majorité des répondants (59 %) estiment plutôt que cette charge financière leur causerait « beaucoup de difficulté » (29 %) ou qu’ils ne pourraient « pas du tout » assumer cette charge (30 %). Les femmes âgées de 35 à 54 ans sont les plus susceptibles d’affirmer ne pas être en mesure d’assumer le coût moyen associé à un diagnostic de cancer, dans une proportion de deux sur cinq (42 %) :
Les Canadiens sont d’avis que leur épargne retraite serait le domaine le plus touché s’ils devaient couvrir les coûts associés à un diagnostic de cancer, ce qui concorde avec l’expérience des répondants ayant personnellement fait face à la maladie, tel que vu précédemment. Plus du deux tiers des Canadiens (68 %) croient qu’il serait « difficile » ou « très difficile » d’économiser en vue de la retraite s’ils devaient débourser 260 $ ou plus par mois en dépenses directes liées au cancer. Face à ce scénario, trois répondants sur cinq (60 %) déclarent qu’il serait difficile de payer leurs dépenses familiales mensuelles. En outre, la plupart de ceux qui ont des versements hypothécaires à effectuer (40 %) ou un loyer à payer (41 %) estiment qu’il serait beaucoup plus difficile de couvrir ces obligations financières dans un tel cas :
*Les Canadiens âgés de 18 à 64 ans, à l’exclusion des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer
3e partie : La question des dépenses payées de la poche des patients
La plupart des répondants croient que le gouvernement devrait alléger les dépenses personnelles liées au traitement du cancer
L’aspect « gratuit » du système canadien de santé publique est sous pression en raison des difficultés rencontrées dans le domaine de la santé depuis la pandémie. En 2022, trois Canadiens sur dix (29 %) disaient éprouver des difficultés chroniques à accéder au système de santé, malgré leur besoin d’être soignés. Les provinces ont tenté d’établir un partenariat accru avec les soins privés, mais en 2022 cette solution inquiétait la moitié des Canadiens, qui craignaient que cette situation n’aggrave un système de santé déjà affaibli.
Articles connexes :
- Access to Health Care: Nearly nine million Canadians report chronic difficulty getting help
- Half of Canadians say health-care system would suffer with an infusion of private care
Malgré ces épreuves, il semble que les Canadiens s’attendent à ce que les patients n’aient pas à porter eux-mêmes le poids financier de la maladie. Lorsqu’on demande aux répondants d’identifier la personne ou le secteur qui devrait être tenu responsable des coûts liés aux soins contre le cancer, une majorité (56 %) répond que cette responsabilité devrait incomber principalement au gouvernement provincial (38 %) ou fédéral (18 %). Un répondant sur cinq (21 %) croit que ces frais devraient être couverts par les assurances. Moins d’une personne sur dix (7 %) estime plutôt que cette responsabilité financière relève du patient lui-même :
Lorsqu’il est question des ressources gouvernementales qui devraient être allouées pour alléger le fardeau des patients, les Canadiens sont largement du même avis, qu’ils aient personnellement été aux prises avec le cancer ou non. Une majorité d’entre eux croient que le gouvernement devrait investir dans le dépistage précoce. Au moins deux répondants sur cinq de chaque groupe estiment que le gouvernement devrait surtout couvrir une plus grande partie des frais déboursés par les patients et accroître l’accès aux soins primaires.
Ceux qui ont personnellement été atteints du cancer sont beaucoup plus enclins à affirmer que le gouvernement devrait investir dans de nouveaux médicaments anticancéreux (31 %), comparativement à ceux qui n’ont pas eu cette maladie (19 %). Cependant, ils accordent moins de priorité à l’augmentation des congés de maladie (20 % contre 28 %) et croient moins souvent que le gouvernement devrait couvrir une plus grande partie des dépenses des patients (40 % contre 49 %) :
*Jusqu’à trois choisis
MÉTHODOLOGIE:
L’Institut Angus Reid et la Société canadienne du cancer ont mené une enquête en ligne du 10 au 17 janvier 2025 parmi un échantillon aléatoire représentatif issu d’un groupe de 2044 adultes canadiens membres du Forum Angus Reid. À titre de simple comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille impliquerait une marge d’erreur de +/- 1,5 point de pourcentage, 19 fois sur 20. Les écarts dans les totaux ou entre eux sont attribuables aux arrondissements. Cette étude a été menée et financée par l’Institut Angus Reid et la Société canadienne du cancer.
À propos d’ARI
L’Institut Angus Reid (ARI) a été fondé en octobre 2014 par le Dr. Angus Reid, enquêteur et sociologue. ARI est une fondation de recherche nationale sur l’opinion publique sans but lucratif et non partisane, créée afin de faire progresser l’éducation par la commission, la réalisation et la diffusion de données statistiques impartiales et accessibles au public, d’enquêtes et d’analyse des politiques sur des sujets tels l’économie, les sciences politiques, la philanthropie, l’administration publique, les affaires domestiques et internationales, ainsi que d’autres enjeux socioéconomiques importants au Canada et à son peuple.
À propos de la Société canadienne du cancer
La Société canadienne du cancer travaille sans relâche afin de sauver et d’améliorer des vies. Nous finançons les plus brillants chercheurs sur le cancer. Nous fournissons un réseau d’aide empreint de compassion à toutes les personnes atteintes de cancer, dans tout le Canada et pour tous les types de cancer. Avec le soutien des personnes touchées, des sympathisants, des donateurs et des bénévoles, nous créons un avenir plus sain. Nous avons tous un rôle à jouer.
Ça prend une société pour agir contre le cancer. Appelez au 1 888 939-3333 ou visitez cancer.ca aujourd’hui.
Pour accéder aux résultats par âge, genre, région, éducation et autres éléments démographiques, cliquez ici.
Pour accéder aux résultats selon la proximité du cancer et l’Indice de l’expérience du cancer, cliquez ici.
Pour la version complète, y compris la méthodologie, cliquez ici.
Pour le questionnaire, cliquez ici.
For the version in English, click here.
MEDIA CONTACT:
Shachi Kurl, President, ARI: 604.908.1693 shachi.kurl@angusreid.org @shachikurl
Victoria Young, Communications Coordinator, CCS: 416-572-4252, victoria.young@cancer.ca